Rome, la cité éternelle. Je n’y avais jamais mis les pieds : quelle erreur ! Un vrai coup de foudre, il faut dire que la semaine dernière était assez idéale pour cette découverte, avec un très beau temps, pas trop chaud. Nous avons déambulé dans la ville notre carte de Rome à la main (et nous n’étions pas les seuls !). J’avais noté quelques adresses avant de partir et nous avons fait de belles découvertes par hasard.
Je vous y emmène ? Suivez-moi :
En arrivant, nous avons déjeuné dans un petit restaurant près de la Piazza Navona. Notre premier choix, l’Enoteca Cul de sac, ayant été pris d’assaut nous avons poussé dans une petite rue plus loin et avons porté notre choix sur “Mimi e Coco”, une vinoteca avec un patron très sympathique. La carte est très simple mais les pizzas choisies étaient bonnes. Rien d’extraordinaire, mais une adresse honnête avec, pour ce que ça vaut, un classement de 122 sur 3 911 restaurants sur le site TripAdvisor.
A propos
Bienvenue sur Turbigo-Gourmandises ! Je m’appelle Sophie Seïté et j’ai créé ce blog de cuisine en 2011 pour partager mes recettes avec mes amis, ma famille et plus si affinités ! Au fil du temps, il est devenu le cœur de mon activité et s’est enrichi de plus de 2000 propositions gourmandes, dont les ingrédients privilégient la saisonnalité et la provenance locale. Je prends beaucoup de plaisir à mitonner des petits plats et autres desserts puis à les publier dans cet espace depuis ma Bretagne natale. Bonne découverte…
Mimi e Coco, Via del Governo Vecchio 72,Roma
Enoteca Cul de Sac, Piazza Pasquino 73, Roma
Nous avons également mangé deux fois à la Navona Notte. La première par hasard, la seconde parce que M. Turbigo voulait goûter leurs pizzas qui lui avaient fait envie dans les assiettes de nos voisins (italiens) le premier soir.
Nous avons partagé en entrée une assiette de grande antipasto all’italiana, per due, con salumi, formaggi, bruschette accompagnato da marmellata (15,50 €). C’est à dire une grande assiette d’antipasti composée de fromages, charcuteries et de pain toasté. C’était absolument délicieux (même si la confiture d’abricots servie avec paraissait un peu incongrue…). Nous avions choisi ensuite des taglionis cacio e pepe (pâtes au fromage et poivre noir), 7€ et un carpaccio di Manzo (12,50 €) pour moi.
Quand nous y sommes retournés pour les pizzas, le jour de notre départ, j’ai goûté la Capricciosa (8€) et je n’ai pas noté le nom de celle de M. Turbigo (fromage, bresaola et aubergines) mais elle était délicieuse. J’ai vu passer la pizza navona notte, elle sentait divinement bon !
Bref, une adresse à retenir.
Navona Notte, Via del Teatro Pace, 44 Roma
Capricciosa / pizza super bonne dont je n’ai pas noté le nom.
Après avoir visité le Capitole et l’exposition Lux Arcana consacrée aux archives secrètes du Vatican, nous avons pris la tangente dans des petites rues désertées par les touristes. Au détour d’une ruelle, nous avons trouvé un restaurant avec une belle terrasse ombragée, la Taverna degli Amici.
Nous avons partagé un fritto vegetale, une assiette de légumes en tempura légère et vraiment délicieuse… J’ai choisi ensuite des fettucine di oranta arancia e pomodorini secchi, des fettucine à l’orange, tomates séchées et brême (yummy) et M. Turbigo un osso bucco. J’ai opté ensuite pour un torta di ricotta e cioccolato, une tarte à la ricotta et au chocolat et mon Homme pour une tortina al cioccolato, un moelleux au chocolat. Le serveur a inversé les desserts et j’ai gardé celui de François : une merveille 😊
C’était un repas absolument divin et agréable. Nous avons ensuite découvert que ce restaurant était recommandé dans notre guide Lonely Planet (édition 2001).
La Taverna degli Amici, Piazza Tormargana 37, Roma
Notre hôtel était situé près des jardins Borghese et un soir, après une très longue journée de marche dans la ville, nous souhaitions juste dîner pas trop loin. Nous sommes passés devant une enseigne colorée et tentante mais un restaurant en sous-sol. Un tableau indiquant une cuisine familiale mais également végétarienne ou sans gluten a achevé de nous convaindre. Ça avait l’air d’un restaurant avec de la “vraie” nourriture et pas d’une place à touristes…
Je vous préviens, le décor est kitschissime mais le personnel super aimable. Nous avons demandé à partager un misto di antipasti di mare, une assiette d’antipasti de la mer. Nous aurions quasiment pu nous contenter de cela tant l’assiette était généreuse et délicieuse (huitre, saumon mariné aux baies roses, langoustines en ceviche, crevettes, calamars, anchois frais pour la partie froide et moules et palourdes en sauce tomatée pour la partie chaude !).
J’ai mangé ensuite des calamari alla griglia (calamars grillés) et un carciofo alla giuda, artichaut à la romaine, c’est à dire frit. Les feuilles d’artichaut se mangent comme des chips et le cœur est fondant: un vrai délice!
Le choix de M. Turbigo s’est porté sur des gnocchis alla scoglio. Des gnocchis de pomme de terre à la romaine servis avec des fruits de mer. Il a adoré et ce restaurant nous a beaucoup plu avec cette nourriture délicieuse et généreuse…
Ristorante Taverna Barberini, Via delle Quattro Fontane 160, Piazza Barberini, Roma
Visite incontournable, nous nous sommes bien sûr rendus au Vatican pour découvrir la Basilique de Saint Pierre de Rome. J’avais spotté une adresse pour déjeuner ensuite dans le secteur. Repérée sur le blog Cook my world, l’auteur indiquait avoir déjeuné l’année dernière au Tre Pupazzi. Le souci, c’est que quand nous sommes arrivés vers 12h45, il n’y avait aucun client dans le restaurant. Ni en terrasse, ni à l’intérieur, contrairement aux restaurants alentours. Ça ne nous a pas inspiré, alors du coup, nous avons passé notre chemin, peut-être à tort.
Sur cette déconvenue, nous avons reporté notre choix sur une terrasse un peu plus loin, le Ristorante Venerina où il restait deux places.
Une fois installé, nous avons reçu le menu et commandé une bouteille d’eau minérale, apportée par une serveuse plutôt acariâtre. Un coup d’œil au menu me fait comprendre que l’on n’aurait pas dû s’installer…
M. Turbigo demande la carte des vins et se voit répondre qu’il n’y en a pas. Pensant qu’ils se sont mal compris, en anglais, mon Homme repose la question. Mais, non, c’est rouge ou blanc et le prix est en fonction de la taille : 11€ la demie bouteille, 16€ la bouteille… Elle nous explique de surcroît qu’elle a 500 clients à l’intérieur et donc pas que ça à foutre (le tout en anglais). Gloups, on s’est vraiment planté !
Je choisis quand même de commander une pizza et la, nous patientons un moment avant que la serveuse ne revienne. M. Turbigo voyant mon désappointement (et entendant nos voisins parler de Denfert Rochereau, ce qui casse encore plus le charme) me propose de fuir… Dont acte.
Quand la serveuse revient, nous lui demandons combien nous lui devons pour la bouteille d’eau. Elle pousse un haut cri et nous demande 5 euros, histoire de ne pas perdre le nord.. Puis, alors que nous nous levons après l’avoir payé, elle nous agonit d’injures en nous disant qu’on est pas chez Mac Donald’s, que quand on vient au restaurant, on a le temps…
Nous nous sommes quittés sur ce malentendu (ce n’est pas qu’on trouvait le service trop long, tu l’auras compris…) et sommes partis sans nous retourner, trop heureux d’avoir fuit ! Nous nous sommes rendus compte par la suite qu’il était référencé dans notre guide Michelin de Rome, ce qui personnellement me laisse totalement perplexe car c’est clairement une usine à touristes !
A fuir : Ristorante Venerina Via Borgo 38, Roma (TripAdvisor 2254 sur 3911)
Pas testé : Ristorante Tre Pupazzi via Borgo 183, Roma (TripAdvisor 407 sur 3911)
Nous avons marché au hasard des rues et fini par atterrir dans une brasserie contemporaine, le Raf. La clientèle est exclusivement italienne et les assiettes appétissantes. La serveuse, charmante, nous vante les mérites de sa ville, la piu bella avec molto molto things to see. On est bien d’accord !
Nous partageons une assiette de fritto. Rien voir avec la finesse de la friture de la Taverna Del Amigli mais c’est frais. Ce sont des boulettes de maïs, pois chiches, crème d’épinards, etc.
Mon assiette de taglioni raf (fleurs de courgettes, speck et safran) était très bonne et la salade insalate marina de M. Turbigo aussi.
Conclusion : une adresse où l’on peut s’arrêter déjeuner mais qui est un peu banale.
Ristorante Raf, Via Plinio 17/A, Roma
Nous avons décidé de profiter de ce beau séjour en amoureux pour nous offrir un repas sortant un peu de l’ordinaire. Un collègue italien de M. Turbigo nous avait recommandé la Casina Valadier, située dans le parc de la Villa Borghese, un des énormes poumons verts de la ville. Perché en bordure du parc, il vous donne une vue imprenable sur toute la ville. Nous avons choisi d’y déjeuner pour en profiter car la nuit tombe à 20 heures en cette période. Nous avons réservé par l’intermédiaire de notre hôtel car la personne qui répond au téléphone ne parlait ni français ni anglais, mais cependant les menus sont en anglais ou en italien et notre serveur parlait français.
Bon, c’est quand même le genre de restaurant où l’on vous donne, à vous Madame, une carte sans les prix… Du coup, je ne vous ferais pas l’article sur le rapport qualité / prix. C’est à ranger dans les sorties d’exception, que l’on s’offre une fois de temps en temps et pour nous, c’était très réussi.
M. Turbigo a opté pour une mise en bouche aux asperges et œufs de caillle et moi pour un carpaccio de boeuf Chianina, une race bovine élevée en Italie. La suite a été à la hauteur : les pâtes fourrées à la ricotta, plat simple s’il en est étaient tout simplement divines… Mes tonatellis fromage de brebis et artichauts étaient également très bons.
Le filet de veau que j’ai choisi en plat principal était top, l’épaule d’agneau de M. Turbigo aussi. La carte de notre menu était en anglais et indiquait pour l’artichaut “roman-jewish style artichokess” et se rapprochait de l’artichaut “carciofo alla giuda” dégusté à la Taverna Barberini.
Nous avons terminé ce repas parfait avec un classique tiramisu pour moi (trrroooop bon) et un dôme chocolat coiffé d’une mousse au chocolat sur un lit à la praline pour mon Homme.
C’était un déjeuner en amoureux vraiment au top, dans les meilleures conditions. J’en garderais un merveilleux souvenir…
Casina Valadier Villa Borghese Piazza Bucarest, Roma
Bon, vous avez peut-être remarqué que je ne vous ai pas parlé de glaces, alors je reviens demain pour la suite 😋
Bon mercredi gourmand à vous !
Ohlala, les pizzas sont très belles et ont l’air délicieuses! Leur forme irrégulière me plaît beaucoup 🙂
Le tiramisu que tu as choisi à la Casina Valadier me fait de l’oeil. Et pourtant, je n’aime pas trop le tiramisu à la base. Mais là, franchement il est juste magnifique! Si en plus vous aviez une jolie vue, ce restaurant valait le coût (sans jeu de mot^^)
LOL, excellent jeu de mot 🙂 La Casina Valadier, c’était vraiment le déjeuner parfait parce que toutes les conditions étaient réunies mais le séjour à Rome était tellement agréable. Même nos déboires avec la serveuse désagréable nous font bien marrer quand on y repense.
Bonne journée, Pauline
Super ton article, j’aimerai beaucoup aller à Rome !
Juste pour l’info, arrivederci (il n’y a pas de H), pour le titre 🙂
Des bisous
Merci pour l’info, c’est corrigé. Voila ce qui arrive quand on fait sa maligne en italien alors qu’on ne le parle pas ! Bisous
J’adore Rome, je n’y suis pas retournée depuis longtemps et ton article me donne trop envie!
Surtout qu’il y a tant à voir ! C’est aussi un régal pour les yeux… Il faut y retourner ! Bises
Ahhh! Quel beau voyage gourmand! J’y suis allée cet été avec Nico et nous avons adoré! Quelle ville magnifique! 🙂
ohlalalalala ! tu m’en donne l’eau à la bouche !!!! on attend trés vite tes recettes inspirées de ton voyage ! mmmmh !
Très chouette reportage photos … et adresses restos surtout !!
Ca donne simplement envie d’aller visiter Rome en amoureux.
Bises gourmandes Sophie, A très bientôt j’espère et bonne fin de semaine a toi.