Château Cos Labory, joli déjeuner au Carré des Feuillants
Je vous emmène au Carré des Feuillants, à la table d’Alain Dutournier, pour un déjeuner autour des vins du Château Cos Labory. Cela faisait bien longtemps que je désirais découvrir cet endroit mais je ne me suis jamais pris par la main pour le faire. Cette invitation tombait à point nommé ! C’est Bernard Audoy, le propriétaire de ce domaine qui nous recevait. Il appartient à sa famille depuis les années 30 et est classé Grand Cru depuis 1855. Ce vignoble de dix-huit hectares, sur la colline de Cos, bénéficie d’un terroir de graves quaternaires. Aujourd’hui, la vinification se fait à basse température pour mieux extraire et garder le fruit.
Nous avons démarré la dégustation dans la cave au Carré des Feuillants avec les cuvées les plus récentes, 2015 et 2016. Le Château Cos Labory Saint-Estèphe 2015 est composé à 41% de Merlot, 55% Cabernet Sauvignon et 4% Petit Verdot. Frais, légèrement épicé, il se laisse déguster… Tout comme son petit frère de 2016, aux notes de fruits rouges.
Nous avons attaqué le déjeuner avec un oeuf cocotte en meurette au jambon et des chipirons farcis de pied de cochon haché menu accompagnés de Château Cos Labory cuvées 2011 et 2012. Le 2011 enrobe le palais de fruits rouges mûrs et de notes boisées et on retrouve dans le 2012 de belles notes épicées.
Les choses se sont corsées avec la Royale de lièvre et raviole forestière avec les cuvées 2010 et 2009. Belle longueur en bouche pour ce dernier, souple et rond. Le 2010 soutient la comparaison avec une belle couleur dense et beaucoup de charme…
Nous avons eu la chance de goûter le millésime 2005, qui n’est plus disponible à la vente au domaine. Belle complexité et notes poivrées, parfait pour accompagner ce dessert sublime et totalement à mon goût. Casse-noisettes en trois actes : parfait praliné, tarte fine et crème glacée noisette pure sans graisse de palme et sans cacao. Pour terminer en beauté, le millésime 2003 aux notes de grillé et de chocolat. Apothéose de plaisir !
Impossible de résister aux mignardises (les guimauves sont… des petits nuages de bonheur) et pour terminer ce délicieux déjeuner, j’ai eu le plaisir de converser quelques minutes avec Alain Dutournier. Comme quoi, tout vient à point à qui sait attendre ! 😉
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