Lacanche, c’est le rêve de toute foodista qui se respecte ! Des pianos gastronomes pour faire ses gammes en cuisine, que peut-on espérer de mieux ?
C’est dans la petite ville au nom éponyme que Lacanche les fabrique. La présence de minerai de fer, de bois et d’eau ont orienté l’industrie de la région vers la métallurgie. L’histoire de la marque, qui ne porte pas ce nom à cette époque, démarre en 1796. Objets et équipements pour la maison y sont déjà fabriqués.
A propos
Bienvenue sur Turbigo-Gourmandises ! Je m’appelle Sophie Seïté et j’ai créé ce blog de cuisine en 2011 pour partager mes recettes avec mes amis, ma famille et plus si affinités ! Au fil du temps, il est devenu le cœur de mon activité et s’est enrichi de plus de 2000 propositions gourmandes, dont les ingrédients privilégient la saisonnalité et la provenance locale. Je prends beaucoup de plaisir à mitonner des petits plats et autres desserts puis à les publier dans cet espace depuis ma Bretagne natale. Bonne découverte…
A partir du XIXème siècle, la fonte de deuxième fusion permet de produire de plus grandes quantités de produits, de plus grande taille : réchauds-potagers, cuisinières, fourneaux de cuisine pour les particuliers et les restaurants, fabriqués à Lacanche sont les premiers appareils de ce genre construits en France.
Au début de ce même siècle, les formes deviennent plus élaborées et plus élégantes grâce à l’utilisation de la tôle d’acier et l’émail de couleur : de véritables pièces de collection !
Au siècle suivant, les équipements de cuisson, cuisinières, gazinières et fours, deviennent progressivement plus ergonomiques et pratiques, en intégrant les techniques de chauffe que permettent l’usage du gaz et l’électricité.
L’essor de l’entreprise s’essouffle dans les années 70 et André Augagneur décide de reprendre celle-ci en 1982, après y avoir été salarié par Valeo.
Son fils Jean-Jacques rejoint l’entreprise en 1989. Il est à cette époque un consultant à la carrière toute tracée, mais il choisit d’être un acteur social de sa région et endosse le rôle de dirigeant à la suite de son père.
Il fait revivre la marque Lacanche, qui n’existait plus et développe de nouveaux produits. Il avoue avoir passé de nombreuses nuits blanches à cette époque…
Il rachète en 1996 la société Charvet, puis en 2004 l’Émaillerie Rhénane, située à Ingwiller en Alsace. A partir de ce moment, Lacanche maitrise tout le processus de fabrication, qui lui permet d’offrir des produits aux finitions impeccables, avec en outre, un nuancier de couleurs que bien d’autres fabricants lui envie.
La société, aujourd’hui labellisée Entreprise du Patrimoine Vivant, vend des pianos gastronomes réalisés sur mesure à la commande et uniques grâce à une grande variété de modèles, d’options et de finitions.
Les matériaux et composants utilisés sont en majorité métalliques : acier, acier inoxydable, acier émaillé, cuivre, laiton, fonte et fonte d’aluminium et les “pianos gastronomes” recyclables à plus de 90 %.
Lacanche s’applique à respecter les règles et principes d’éco-conception dans l’élaboration de ses produits, le développement de ses innovations, et adhère à l’association “Eco-Systèmes”.
Soucieuse d’évoluer et de proposer à ses clients des produits à la pointe des techniques de cuissons actuelles, Lacanche s’est également adjoint les services de Patrick Boisjot.
Anciennement Chef aux États-Unis, formé en France, ce dernier a judicieusement fait modifier plusieurs appareils, tel que le polycuiseur, pour le rendre encore plus pratique.
Nous avons eu le plaisir de cuisiner avec lui durant la matinée afin de découvrir et d’utiliser les produits Lacanche.
Je vous ai d’ailleurs déjà donné la recette – et les trucs et astuces – pour réussir le soufflé au chocolat !
Un gigot découpé pour retirer la glande de l’agneau, puis ficelé pour passer sur la broche. Un plat de tomates fourrées au chèvre et judicieusement placé sous le gigot en train de cuire : je vous laisse imaginer la bonne odeur qui se dégageait de l’ensemble…
Nous avons testé la cuisson à la plancha avec du boeuf que nous avons ensuite snacké et dégusté en entrée.
Ta dah :
A la suite du déjeuner où nous avons dégusté les plats préparés durant la matinée, nous avons visité le show-room, puis l’usine de fabrication. La société emploie 120 personnes.
Ci-dessous les imposantes machines qui plient le métal. Leur remplacement par des presses plus récentes a été envisagé, mais elles sont si bien conçues que rien n’aurait pu être mieux. L’investissement, assez lourd, a donc été consacré à les remettre en état et à les recalibrer.
Chaque employé est polyvalent et connait parfaitement les machines et son travail. Les tâches changent régulièrement pour éviter la monotonie et le manque d’attention, qui pourrait entrainer des accidents, même si la politique de sécurité de l’entreprise est importante.
Si les pianos plaisent autant aux Chefs en cuisine et aux particuliers, c’est parce que rien n’égale le plaisir de cuisiner avec du beau matériel, bien conçu, exactement pour répondre à nos propres envies…
Un investissement, certes, car ce sont des produits relativement coûteux et imposants mais durables dans le temps car l’entreprise les conçoit de façon à ce que l’on trouve perpétuellement les pièces de rechange.
Et dans ces temps obsolescence programmée, et de prise de conscience de l’importance du développement durable, ce n’est pas neutre.
Je ne suis pas sûre que je m’équiperais en 2017 – j’aimerais bien ! – mais en tout cas, je me suis régalée à découvrir cette belle entreprise familiale et française et à cuisiner avec ses fameux pianos gastronomes. Il ne me reste plus qu’à soudoyer le prochain Père Noël 😉 !
Bonjour,
nous aussi nous avons eut notre belle journée dans les usines et dans l’atelier de cuisine Lacanche (en lien); de très bon moments en compagnie de personnes très agréables. Tout respire le bien vivre la-bas. Ce sont des appareils exceptionnels, robuste et performants qui feraient bien le bonheur des gourmets que nous sommes, ou connaissons. A vos fourneaux et bon appétit !