La gourmande, l’ensoleillée et la Quotidienne, voila trois belles bouteilles qui portent bien leurs noms et dont le packaging fera entrer d’emblée la bonne humeur dans votre cuisine !
Oui, mais des bouteilles de quoi, me direz-vous ? Justement, tout est dans le nom : de l’huile alimentaire, à utiliser quotidiennement dans votre cuisine.
A propos
Bienvenue sur Turbigo-Gourmandises ! Je m’appelle Sophie Seïté et j’ai créé ce blog de cuisine en 2011 pour partager mes recettes avec mes amis, ma famille et plus si affinités ! Au fil du temps, il est devenu le cœur de mon activité et s’est enrichi de plus de 2000 propositions gourmandes, dont les ingrédients privilégient la saisonnalité et la provenance locale. Je prends beaucoup de plaisir à mitonner des petits plats et autres desserts puis à les publier dans cet espace depuis ma Bretagne natale. Bonne découverte…
Elles sont produites à Neuillé, près de Saumur, à partir d’huiles extraites sans solvant et de graines récoltées en France : les graines de colza, tournesol oléique et tournesol proviennent essentiellement de la Vallée de la Loire, les graines de lin proviennent de Normandie et enfin les noix sont produites en Val de Loire ou en Isère.
Seule l’huile d’olive pour la Quotidienne Ensoleillée vient d’Italie.
Le petit plus : les huiles La Quotidienne sont proposées dans un emballage opaque en métal recyclable très joli et très gai. Ainsi protégée de l’oxydation provoquée par la lumière, elles conservent leurs qualités organoleptiques plus longtemps que dans un emballage transparent.
Si je vous en parle aujourd’hui, c’est parce que j’ai été invitée le mois dernier à visiter l’huilerie qui les produit. Nous étions 6 blogueuses privilégiées, accueillies en gare d’Angers par Emmanuel, notre chevalier servant pour la journée 😉 et initiateur de cette visite.
Nous avons également été reçues très chaleureusement à l’usine de Neuillé, près de Saumur par le personnel de l’huilerie.
A la tête de l’entreprise en France, Maxime Kohlmeyer, ingénieur agronome, qui a été une source intarissable de renseignements : une véritable encyclopédie de l’huile à lui tout seul. Outre le site de production de Saumur, l’huilerie Croix Verte a également créé en 2002 un nouveau moulin dédié à la production d’huiles artisanales en Californie, géré par Matthieu Kohlmeyer.
La Tourangelle a ainsi réussie à s’imposer comme la marque leader des huiles de spécialités aux États-Unis et Canada.
Durant cette journée, nous avons pu visiter l’usine et poser toutes les questions qui nous passaient par la tête !
À l’origine, chaque village de France avait un Moulin qui grillait et extrayait l’huile des noix, noisettes, amandes, olives et autres fruits et graines récoltés par les paysans.
Ces huiles étaient ensuite aussi bien utilisées dans les plats traditionnels rustiques que dans les mets les plus raffinés.
Un des ouvriers de l’usine – dont j’ai oublié le prénom et je m’en excuse – nous confiait qu’il y a encore peu, certains particuliers venaient avec les noix de Grenoble ou les olives de leur jardin pour faire faire presser leur propre production d’huile.
De fait, les noix utilisées de nos jours proviennent en partie des jardins de 1200 particuliers.
L’huile est analysée quotidiennement au sein de l’usine, qui dispose d’un laboratoire. C’est assez complexe car, par exemple au premier abord, l’analyse de l’huile de noisette est identique à celle de l’huile d’olive. Les échantillons de l’huile produites sont conservés pendant 2 ans.
Composée à 100% de lipides, l’huile n’est pas un aliment très fragile : elle ne contient ni eau ni sucre et par là même, aucun microbe. Bien sûr, elle est sensible à l’oxydation qui provient de la lumière et de l’air. Le goût se modifie et l’huile peut sentir le rance.
C’est pourquoi, comme je vous l’indiquais plus haut, elle se conserve beaucoup mieux dans un emballage opaque.
Chaque huile a une composition différente en acides gras. Lors de la composition d’une huile, il faut doser savamment les ingrédients. Par exemple, l’huile de tournesol est très sable mais ne contient pas d’Oméga-3, on la mélangera donc avec une huile qui en contient (l’huile de lin, de colza ou encore de noix, par exemple) mais dans en équilibrant le mélange afin d’éviter les odeurs de poisson que les O-3 peuvent générer.
Les Oméga-6 se trouvent naturellement dans les huiles de pépins de raisin, de tournesol, de noix ou encore de soja. Vous retrouverez des informations très claires sur les bouteilles d’huile La Quotidienne, notamment que les Oméga-3 sont ici issus de la graine de lin. Interdite en France il y a quelques années, elle est autorisée par l’AFSSA (Agences Françaises de Sécurité Sanitaire) depuis 2009.
La provenance des matières premières est également importante. Ainsi, on choisira plutôt des pistaches iraniennes plutôt que Californiennes.
La Tourangelle est très fière d’utiliser la production française et locale pour les huiles La Quotidienne. Et cela marche dans les deux sens, car les producteurs sont également fiers de voir le résultat produit par le fruit de leur travail…
Après ces premières informations, nous avons partagé un repas très agréable préparé par Jean-Pierre Kausz ( La Taverne d’Antoine à Ulmes) autour des huiles La Quotidienne : des blancs de poulet bien moelleux arrosés d’un filet d’huile La Quotidienne et de suprêmes d’orange; un cabillaud servi sur une salsa courgette / avocat, parfaitement cuisiné avec La Quotidienne Ensoleillée et enfin un gâteau dont la pâte contenait La Quotidienne Gourmande.
Ce Chef, qui utilise les huiles de la Tourangelle dans son restaurant, est un restaurateur comme je les aime : passionné, et avec une grande connaissance des produits.
Nous avons ensuite repris notre visite de l’usine. Cet après-midi-là, c’est l’huile de noix qui était en fabrication.
Les morceaux de noix sont tout abord brisés, puis écrasés pour permettre une meilleure extraction de l’huile. Ils sont ensuite “toastés” à une température approchant les 60°C.
On les récupère alors pour les mettre dans la presse. Sous la pression, l’huile est extraite, comme vous pouvez le voir ci-dessous.
Pour obtenir 1 litre d’huile, il faut 4 kilos d’amandes, 3 kilos de noisettes ou encore 2 kilos de noix.
Le résidu solide obtenu après extraction de l’huile des graines s’appelle le tourteau.
Il est ensuite recyclé pour l’alimentation animale, pour son côté appétant et parce qu’il est riche en protéines végétales. Si le tourteau de noix n’est pas très intéressant au goût pour les humains (c’est très amer), nous avons cependant demandé à récupérer des tourteaux de noisettes, qui ne sont pas en vente. Je n’ai pas encore recyclé le mien en cuisine, mais ça ne saurait tarder !
Les huiles sont embouteillées sur place. Pour faire face à la demande, l’usine s’est adaptée et propose emballages et étiquettes personnalisés.
J’espère que cette petite visite de l’usine vous aura intéressée autant que moi. Vous devriez retrouver les bouteilles d’huile La Quotidienne dans votre magasin préféré.
Vendue à un prix tout à fait compétitif, vous saurez maintenant comment et par qui elle est produite. Un petit plus dans ce monde très industriel !
Encore un très grand merci à Emmanuel Devys pour cette invitation si agréable et à toute l’équipe de la Tourangelle pour leur patience et leur gentillesse!