Depuis quelques mois, l’arrivée du Philadelphia en France fait couler beaucoup d’encre. C’est un produit que l’on ne trouvait que dans les épiceries spécialisées et que l’on remplaçait faute de mieux dans les recettes de cheesecake par du Saint-Môret, bien que ce dernier soit salé.
C’est une des choses que je ne ramenais pas du Canada – denrée périssable – contrairement au sirop d’érable ou au beurre de cacahuète de la marque Kraft, qu’on ne trouve pas non plus en France.
A propos
Bienvenue sur Turbigo-Gourmandises ! Je m’appelle Sophie Seïté et j’ai créé ce blog de cuisine en 2011 pour partager mes recettes avec mes amis, ma famille et plus si affinités ! Au fil du temps, il est devenu le cœur de mon activité et s’est enrichi de plus de 2000 propositions gourmandes, dont les ingrédients privilégient la saisonnalité et la provenance locale. Je prends beaucoup de plaisir à mitonner des petits plats et autres desserts puis à les publier dans cet espace depuis ma Bretagne natale. Bonne découverte…
J’ai donc vu débarquer avec plaisir ce fromage que je connaissais très bien, dans les rayonnages de mon Monop’ il y a quelques mois. Avec plaisir, parce que c’est le fromage que nous utilisons quand nous sommes au Canada pour faire, entre autres, le glaçage de nos gâteaux aux carottes.
Si je vous raconte tout ça, c’est parce que j’ai découvert avec surprise que le Philadelphia “original”, après avoir probablement remporté les tests de mise sur le marché, a été remplacé : ce n’est plus une spécialité de fromage frais mais une spécialité fromagère.
Et ce n’est pas seulement une question d’appellation puisque les ingrédients ne sont plus les mêmes :
Version “Original” : fromage frais 85%, préparation de protéines de lait, sel, stabilisant (farine de graines de caroube). Valeur énergétique au 30 g : 77 kcal
Version “spécialité fromagère” : lait entier pasteurisé 63%, crème pasteurisée, protéines de lait pasteurisées, sel.
Valeur énergétique au 30 g : 80 kcal
Bref, ça ne semble pas être le même produit mais qui le remarquera ? Version “spécialité fromagère”, si le produit est fait de 63% de lait entier, aucune indication sur le pourcentage du reste.
La version “Original” arrivait apparemment en provenance de Belgique. J’imagine pour une question de réduction des coûts mais je reste circonspecte sur la manière de tester un produit pour au final le remplacer par un autre…
Le point positif c’est que la nouvelle version (vendue en barquette de 150 g alors que l’autre était de 200 g) est moins chère : le Philadelphia est passé d’environ 19 à 12 euros le kilo, ce qui est beaucoup plus raisonnable ! Ne reste plus qu’à la tester pour voir s’il y a une différence.
Si vous avez d’autres explications, je suis preneuse…
Oh je n’avais pas remarqué ceci ! J’ai déjà testé ce « nouveau » Philadelphia mais je n’ai pas de point de comparaison du coup..
Moi non plus, je ne l’ai pas encore testé…
Tu as levé un lièvre on dirait… Well done, comme quoi faut toujours lire les étiquettes 🙂
Je ne sais pas si ça change grand chose, mais c’est troublant…!
merci sophie pour ton oeil de lynx . Je transmets tes questionnements à mes amis du Cniel, spécialistes du lait. Mais ce qu’il me semble déjà, c’est que le deuxième produit doit être bien plus “pasteurisé” que le fromage frais. Et donc une DLC plus longue…
à suivre !