Pas de recette sucrée pour ce mercredi gourmand, mais une panzanella, c’est à dire une salade de tomates – et de quelques autres ingrédients – généreusement arrosée d’huile d’olive pour imbiber des cubes de pain rassis (une chouette façon d’éviter le gaspillage, d’ailleurs).
C’est une recette que j’ai trouvée dans le dernier livre de Catherine Kluger “Super nature, certifié sain et bon” paru aux Éditions de la Martinière.
A propos
Bienvenue sur Turbigo-Gourmandises ! Je m’appelle Sophie Seïté et j’ai créé ce blog de cuisine en 2011 pour partager mes recettes avec mes amis, ma famille et plus si affinités ! Au fil du temps, il est devenu le cœur de mon activité et s’est enrichi de plus de 2000 propositions gourmandes, dont les ingrédients privilégient la saisonnalité et la provenance locale. Je prends beaucoup de plaisir à mitonner des petits plats et autres desserts puis à les publier dans cet espace depuis ma Bretagne natale. Bonne découverte…
On y retrouve plein de chouettes idées de l’entrée au dessert. Elle y distille ses conseils pour préparer de jolis plats autour des légumes de saison, des légumineuses et des fruits.
J’ai opté pour celle-ci, que je connaissais de nom car c’est un classique italien mais que je n’avais jamais testé.
J’en profite pour vous parler de la gamme de fraises et tomates “zéro résidu de pesticide” des Paysans Rougeline, juste après la recette. Bon mercredi gourmand !
Panzanella :
Ingrédients
- 4 tomates bien mûres
- 1 betterave cuite (facultatif)
- 2 ou 3 tranches épaisses de pain rassis
- 1 cuillerée à soupe de fleurs de câpres
- 1/4 botte d’aneth ou de basilic
- 3 cuillerées à soupe d’huile d’olive
- 2 cuillerées à soupe de vinaigre de vin
- 1 petit oignon rouge finement émincé
- sel, poivre
Instructions
- Coupez les tranches de pain rassis en gros cubes et déposez-les au fond d’un saladier.
- Coupez les tomates en petits quartiers, ainsi que les betteraves.
- Déposez-les sur les cubes de pain.
- Émincez finement l’aneth après l’avoir lavé et rincé et parsemez-le dans le saladier, ainsi que l’oignon rouge émincé.
- Salez, poivrez, ajoutez les câpres.
- Versez l’huile d’olive et le vinaigre en filet sur le tout et laissez reposer au frais 1 à 2 h avant de servir
Le mois dernier, j’ai eu le plaisir d’avoir un long échange avec les producteurs Paysans de Rougeline.
On retrouve leurs produits, fraises et tomates chez certains maraichers, mais aussi dans les GMS (Carrefour, Intermarché, Monoprix, Leclerc, Lidl, et Auchan par exemple).
Ils viennent de lancer un programme Zéro Résidu de Pesticides dont les fruits et légumes sont issus de l’agroécologie. Késako me direz-vous peut-être ? Cela signifie que ces produits poussent dans des écoserres. Explications.
Aujourd’hui en France, 6% des surfaces sont cultivées en bio et même si ce chiffre est croissant, il est impossible de répondre à l’augmentation de la demande.
C’est pourquoi beaucoup de fruits et légumes bio sont importés et c’est bien le problème, car de façon aussi surprenante qu’inexpliquée, le bio made in France est soumis à de très strictes règles mais les importations beaucoup moins. Le label bio ne revêt donc pas du tout la même réalité selon la provenance des fruits et légumes. De quoi rendre le consommateur encore plus méfiant.
Partant de ce constat, Les Paysans de Rougeline ont développé la culture en écoserre suivant un cahier des charges basé sur la pratique de la Protection Biologique Intégrée (PBI) qui comprend à la fois la lutte biologique et la lutte intégrée. Des organismes vivants antagonistes aux ravageurs des cultures sont utilisés, c’est à dire que les “bons” insectes choisis contrecarrent la nuisance des “mauvais” insectes.
Les écoserres sont d’ailleurs légèrement sous pression grâce à un cycle de circulation d’air, de façon à ne pas permettre aux insectes nuisibles de rentrer à l’intérieur.
L’utilisation de produits phytosanitaires n’est pas permise et si malgré tout, un foyer infectieux se déclare, les fruits et légumes produits dans cette écoserre sortent automatiquement du programme “zéro résidu de pesticides”.
Une politique de gestion des déchets par le tri et le recyclage a également été mise en place. Ces serres écologiques high-tech utilisent moins d’énergie et surtout les énergies alternatives, renouvelables ou fatales (c’est à dire qui valorise une chaleur perdue) sont privilégiées.
La consommation d’eau et de fertilisants sont également considérablement réduits. A terme, l’analyse des produits révèle un taux inférieur à la limite de quantification autorisée pour plus de 220 substances actives testées.
Bref, c’est un choix qui s’avère une alternative moins coûteuse que le bio puisqu’en moyenne ces produits sont vendus 30% plus cher que le conventionnel, quand un produit bio peut être vendu 1,5 à 2 fois plus cher.
Sur les photos ci-dessus, vous pouvez apercevoir le chef du restaurant Le Laurent à Paris – Alain Pégouret – en cuisine. Il m’a très gentiment laissé assister au montage de l’entrée, une tarte fine aux tomates de la gamme Paysans de Rougeline. Et croyez-moi, c’était aussi bon que beau !
Vraiment délicieuses les panzanella !
On est d’accord 😉