A boire et à manger : destination Montréal

Watatow ! C’est le premier mot qui me vient à l’esprit après le sky trip que je viens d’effectuer à l’initiative d’Air Transat pour découvrir Montréal, Toronto puis Vancouver.

Si j’ai l’habitude de me rendre au Québec régulièrement pour rendre visite à la famille de M. Turbigo, je ne connaissais pas vraiment Toronto et pas du tout Vancouver. Inutile de vous préciser que j’ai adoré ce voyage de découverte.

A propos

Bienvenue sur Turbigo-Gourmandises ! Je m’appelle Sophie Seïté et j’ai créé ce blog de cuisine en 2011 pour partager mes recettes avec mes amis, ma famille et plus si affinités ! Au fil du temps, il est devenu le cœur de mon activité et s’est enrichi de plus de 2000 propositions gourmandes, dont les ingrédients privilégient la saisonnalité et la provenance locale. Je prends beaucoup de plaisir à mitonner des petits plats et autres desserts puis à les publier dans cet espace depuis ma Bretagne natale. Bonne découverte…

L’aventure a démarré à peine notre avion posé (et une légère mésaventure de fermeture défectueuse sur ma valise, j’aidû courir m’en acheter une autre !).

Nous avons fait notre toute première pause gourmande à l’Européa, chez Jérôme Ferrer pour un tea time dans les règles de l’Art. D’emblée, chacun des convives se voit offrir un cake format familial au citron et au pavot, histoire de se mettre dans l’ambiance…

Le tea time est très généreux : divines brioches feuilletées, scones gourmands, jolie sélection de thés servis à volonté, sandwichs et petits fours variés. Rien de très impressionnant ni exotique pour des Françaises (blasées 😉) à part la barbe à papa à l’érable, mais l’ensemble était de très bonne qualité…

Une pause à s’offrir entre copines ou même en famille, dans un cadre feutré et agréable, qui donne sur la cuisine ouverte (35 $ par personne, hors taxes et pourboires).

Tea time à l'Européa, chez Jérôme Ferrer à Montréal
Restaurant Jérôme Ferrer – Europea, 1065 rue de la Montagne – Montréal, QC H3G 0B9

Nous avons ensuite pris le temps de nous installer dans notre chambre d’hôtel, au Monville. (Très) spacieuse et confortable, je ne résiste pas à vous la montrer car elle était très cool (ci-dessous).

Entièrement vitrée, elle est dotée d’un lit très confortable, une belle salle de bain avec un miroir lumineux parfait pour se maquiller (oui, c’est important et pas toujours le cas…), un vrai bureau, un coin salon avec une seconde télévision et un autre avec machine à café nespresso et bouilloire.

C’est le petit robot ultra coloré que l’on croise dans le lobby qui se charge du service en chambre. Le petit déjeuner est servi à la carte, mais il y a également un service de grab and go avec un choix intéressant de mets salés ou sucrés à emporter.

Enfin, le toit terrasse permet de bénéficier d’une vue sur Montréal et le Mont Royal, tout en sirotant des cocktails en soirée.

Hôtel Monville – 1041 Rue de Bleury, Montréal, QC H2Z 1M7

Nous avons ensuite assisté à l’expérience Aura à la Basilique Notre Dame. C’est un son et lumière destiné à mettre en valeur et en relief l’architecture et la beauté de celle-ci. Cela dure environ 30 minutes et l’expérience se poursuivra jusqu’à la fin de l’année.

J’ai vraiment beaucoup aimé certains passages, notamment quand le toit de la basilique semble s’être envolé et que le tonnerre gronde. Pour l’anecdocte, c’est dans cette basilique que Céline Dion a épousé René Angelil (et qu’ont eu lieu les obsèques quelques années plus tard…).

Nous n’avions pas le droit de prendre des photos pendant le spectacle, aussi je vous propose un aperçu de celui-ci dans la vidéo ci-dessous, assez représentative de ce moment immersif.

Basilique Notre-Dame de Montréal – 110, rue Notre-Dame Ouest – Montréal (Québec) H2Y 1T2 Billetterie

A l’issue de ce spectacle, il était grand temps de se mettre quelque chose sous la dent ! Nous avons marché quelques minutes depuis la basilique en direction du Caffè Un Pó di Piú.

L’heure y est au partage et à la convivialité et les assiettes lorgnent du côté de l’Italie : des antipastis à partager, des insalata betteraves / pistaches / céleri /bellavitano ou encore Orange / Fenouil / Olives noires/ huile épicée (ci-dessous), etc.

J’avais opté pour des pasta ribollita, au porc effiloché et légumes braisés, mie de pain, petits pois, pesto et bouillon. Un excellent choix que cette assiette fumante aux saveurs pleines de relief.

La fatigue se faisait sentir et les 6 heures de décalage horaire commençaient à nous peser…

Les photos ci-dessous ne rendent pas justice aux plats : il était grand temps de profiter d’une nuit de sommeil bien méritée ! 😉

Caffe Un Po di Piu à Montréal
Caffe Un pio di Piu – 3 rue de la Commune Est, Montréal

Après cette première nuit à Montréal, nous avons rencontré notre guide pour la matinée, René Lemieux. J’avais eu quelques inquiétudes à la réception du programme car il était prévu que nous partions en bataillon à la conquête de la ville sur des scooters électriques et cette idée ne m’enchantait guère car je ne suis pas familière de ces engins et pas téméraire non plus 😅

Finalement – sans que je n’ai rien eu à négocier – le moyen de transport choisi pour la matinée était un mini van (youpi !).

Nous avons fait une halte rapide au Café Crew, à l’architecture spectaculaire, puis au Musée des beaux Arts le temps d’admirer le jardin des sculptures : le soleil de Dale Chihuly qui avait retrouvé sa place une fois l’hiver achevé, celles de Riopelle, César, Barry Flanagan ou encore Jaume Plensa pour n’en citer que quelques-uns.

J’avais également passé un après-midi d’avril à découvrir l’exposition consacrée au couturier Thierry Mugler et elle est vraiment fantastique, tout comme celle de Jean-Paul Gaultier au même endroit il y a 8 ans.

Vous pouvez retrouver une quinzaine de photos dans la storie que je lui ai consacrée. L’exposition dure jusqu’au 8 septembre 2019.

Musée des Beaux-Arts à Montréal, exposition Thierry Mugler

Nous avons fait un arrêt chez St Viateur Bagel, LA référence pour déguster des bagels montréalais. Ils sont plus petits que les bagels new-yorkais, façonnés à la main puis trempés dans une eau additionnée de miel avant de passer en cuisson. Verdict : ils sont dé-li-cieux et on les retrouve dans plusieurs points de vente dans Montréal.

Nous sommes passés devant chez Schwartz’s sans nous y arrêter. J’avais déjeuné en avril dans cette institution du smoked meat. A l’heure du déjeuner, les places sont chères : il faut parfois patienter de longues minutes avant de pouvoir s’asseoir. Mais cela vaut la peine, c’était vraiment super savoureux. Ce sont les créateurs des fameuses épices à steak de Montréal.

A l’approche du Marché Talon, vous trouverez aussi la Fruiterie Milano, qui va bientôt fêter ses 65 ans. C’est un endroit dont j’adore le style un peu rétro. On y trouve beaucoup de produits italiens de qualité, de la charcuterie et des pâtes fraiches mais aussi les ingrédients de tous les jours.

J’ai également fait un stop à l’épicerie Andréa Jourdan. Je ne la connaissais pas mais c’est une auteure culinaire québécoise qui a tenu plusieurs restaurants, animé une émission de télévision et écrit de nombreux ouvrages. Cette fois, elle a ouvert une première épicerie à son nom, tout comme la plupart des produits qui y sont vendus (que l’on retrouve aussi au Marché Artisans). Le personnel est charmant et ce que j’ai goûté vraiment excellent (dont un caviar d’olives d’Afrique du Sud).

A côté du Marché Jean Talon, on trouve également une librairie Archambault avec une belle sélection de livres de cuisine.

Saint-Viateur Bagel – 63 Rue Saint Viateur O, Montréal (ouvert 24h / 24h)
Schwartz’s – 3895 Boul St-Laurent, Montréal
Épicerie Milano – 6862 Boul St-Laurent, Montréal
Épicerie Andréa Jourdan – 200 Rue Jean-Talon, Montréal
Librairie Archambault – 250 Rue Jean-Talon, Montréal

Épiceries, Schwartz à Montréal

On arrive au fameux Marché Jean Talon où je me rends à chaque fois que je passe à Montréal, autant pour l’ambiance que les produits. Il semblerait que ce soit le plus grand marché à aire ouverte d’Amérique du Nord. On y trouve des maraichers bien entendu mais aussi des échoppes vendant du fromage, des oeufs, du sirop d’érable, etc. On peut déjeuner sur place dans un espace dédié.

Je vous recommande en particulier la boutique Épices de Cru de Philippe et Ethné de Vienne, dont j’ai parlé à plusieurs reprises sur le blog. Ils parcourent le monde à la recherche des meilleures épices à retrouver en boutique et partagent leurs recettes de cuisine pour mieux les savourer.

Leurs mélanges d’épices sont excellents et ils ne gardent pas la liste des ingrédients secrets, ce qui est bien agréable !

Faites également un tour à la Librairie Gourmande qui se trouve dans le marché. Anne Fortin n’y tient plus boutique mais les fans d’ouvrages culinaires y trouveront leur bonheur, dont les livres qu’elle a écrit tels que “Cuisiner avec le sirop d’érable du Québec” ou la “Cuisine des belle-soeurs de Michel Tremblay”.

Elle est également l’instigatrice d’un ouvrage de Susan Semenak, intitulé “Marché Jean Talon, recettes et portraits” qui nous emmène à la découverte des producteurs et du marché au fil des saisons.

A l’extérieur du marché, ne manquez pas la boutique Le Marché des Saveurs. On y trouve une magnifique sélection de produits québécois. Difficile de ne pas se laisser tenter…

Quand nous sommes passés ce jour-là, il y avait beaucoup de producteurs de plantes car c’était un week-end de 3 jours en raison de la Fête des Patriotes.

Après la fin de l’hiver et en ces beaux jours de printemps, le temps était visiblement venu pour les Montréalais de s’occuper de leurs jardins et terrasses.

Nous devions initialement choisir notre déjeuner à la Dinette Triple Crown et aller pique-niquer mais le temps couvert a eu raison de ce programme. “Faque” (c’est à dire fait que, l’équivalent québécois de notre “du coup”), nous nous sommes attablées au Restaurant Salmigondis dans le quartier de la Petite Italie.

La carte offerte à l’heure de notre passage était celle du brunch : bagel au saumon, pappardelles carbonara (mon choix), oeufs bénédictine revisité avec salicorne et relish concombre arachide. Tout était frais et savoureux, j’aurais bien eu le goût de tester également la carte du déjeuner ou du diner en semaine…

Restaurant Salmigondis Montréal
Restaurant Salmigondis 6896 Rue Saint-Dominique, Montréal, QC H2S 3B2

La suite de cet après-midi était (pouvez-vous le croire ? 😀) gourmand et studieux, avec un atelier “bean to bar” chez État de choc.

Cette boutique a ouvert ses portes il y a quelques mois sur le boulevard Saint Laurent. On peut y magasiner toutes sortes de tablettes de chocolat. Des chocolats français (Bonnat, Pralus, Marou …) jusqu’aux canadiens, qui sont beaucoup plus nombreux que je ne me l’imaginais. La maison propose ses propres créations maison, dont un délicieux chocolat au lait à 46% au cari.

Bean to bar, cela signifie de la fève à la tablette. C’est donc littéralement le processus de fabrication du chocolat depuis la cabosse récoltée sur le cacaoyer, jusqu’à la “palette de chocolat” comme on dit au Québec.

Ce n’était pas une découverte pour moi, puisqu’en grande fan de chocolat, j’ai même animé un atelier du même type lors du Salon du Chocolat il y a quelques années, mais c’était très bien mené et intéressant pour un néophyte. J’étais heureuse de découvrir des chocolats du cru mais aussi le “cacao juice”, un nouveau produit.

Il a été mis au point par des américains, à bas du mucilage qui enrobe les fèves de cacao quand on ouvre une cabosse. Ça goûte le jus de fruit tirant sur la passion ou la mangue, c’est vraiment étonnant et délicieux.

Un moment de découverte et de dégustation très sympa !

Boutique dédiée au chocolat à Montréal : État de Choc

Un second atelier était au programme de cette journée, mais il se passait cette fois au bar de l’Hôtel W, le Bartizen. La déclinaison de cocktails s’articulait autour de la découverte des gins québécois.

J’avais eu l’occasion d’en goûter quelques-uns au mois d’avril dont l’Ungava, le précurseur réalisé à base d’herbes indigènes québécoises (genévrier nordique, camarine noire, ronde petit mûrier, baies d’églantier, thé du Labrador), pour lequel j’ai un petit faible. Et également le Canopée et le Thuya, deux gins forestiers.

Les microdistilleries se sont multipliées au Québec et on trouve désormais de très beaux produits. La mixologue Catherine Caron avait choisi de nous faire découvrir le gin Romeo’s aux notes de concombre, le gin Wendigo de la distillerie Absintherie des Cantons à Granby, à l’argousier, le gin Dandy Old Tom du Domaine Lafrance élaboré à base d’eau de vie de pomme, poire et raisins et enfin le gin Saint-Laurent, de la distillerie du même nom à Rimouski.

Ce dernier est macéré lentement avec des algues laminaires du fleuve.

Les Gin&Tonic&Perfumes se déclinaient ainsi :

  • Le Roméo’s : Gin Roméo’s / Tonic Fever-Tree / soda / concombre / menthe / Parfum de citron & menthe
  • Le St-Laurent : Gin St-Laurent / Tonic Fever-Tree méditerranéen / sel d’algue / olive / parfum de sel marin
  • Le Dandy Old Tom : Gin Dandy Old Tom / Tonic Fever-Tree à l’angostura / poire déshydratée / bâton de cannelle flambée
  • Le Wendigo : Gin Wendigo / sirop d’hibiscus / citron / prosecco

Mais vous devrez tester vos propres mélanges car je n’ai pas les recettes. Ma préférence s’est portée sur le cocktail Saint Laurent, le plus étonnant à mon goût. L’ambiance du bar est feutrée et chaleureuse, j’ai passé un excellent moment.

Atelier cocktail au Bartizen de l'Hôtel H autour des gins québécois

J’ai profité du temps libre de fin d’après-midi pour aller arpenter la rue Sainte Catherine, histoire d’éliminer – au moins ! – 30 calories avant le dîner et d’acheter quelques ouvrages de cuisine québécois à la Librairie Indigo (1500 Avenue McGill College), qui offre vraiment un choix de livres très importants, en anglais ou en français.

“Pis”, il était déjà temps de se mettre en route vers le Restaurant Foxy. Tout comme le Caffè Un Pó di Piú, c’est un restaurant de la Cheffe Dyan Solomon et d’Éric Girard, mais c’est Leigh Roper qui officie derrière les fourneaux… Ici la cuisson se fait à la chaleur de la braise et des flammes, dans un four à bois et un gril.

La carte fait donc la part belle à la viande, mais on peut tout de même y déguster du poisson. C’est de loin le repas pris à Montréal que nous avons préféré après concertation, à l’unanimité.

Pizza gourmande, pain cuit au feu de bois, côte de veau généreuse à la cuisson idéale : les saveurs étaient au rendez-vous, la tablée un peu remise du décalage horaire. Bref, cette soirée réussie reste pour moi un excellent souvenir de moments de partage.

Restaurant Foxy à Montréal
Restaurant Foxy à Montréal – 1638 Rue Notre-Dame Ouest, Montréal

Pas de petit-déjeuner au programme le lendemain matin : nous étions prévenues… le brunch du Passé Composé allait être généreux !

Une longue file d’attente généralement de bon augure se pressait devant le bistrot, où une table nous attendait. La salle est grande et ouvre sur une terrasse, la déco est stylée et signée par des artistes, l’ambiance est chaleureuse, à l’image du propriétaire et Chef Arnaud Glay, que nous avons rencontré et qui est français.

Pour autant, la carte n’a rien du petit-déjeuner continental : pas de croissant ni de baguette, mais des oeufs à la portuguaise ultra gourmands, du pain perdu au panko et sirops d’érable variés, des bagels au saumon, des fruits frais, un crumble aux fruits déstructuré servi avec des tartines ricotta fleurs de bourrache, etc.

Une petite orgie de bouffe sur notre table et un régal autant pour les yeux que pour les papilles !

Bistrot Le Passé Composé à Montréal
Bistrot Le Passé Composé – 1310 Boul de Maisonneuve E, Montréal

Autant vous dire qu’après ce petit-déjeuner de compétition, nous n’avions plus très faim. Nous nous sommes donc contentées de découvrir le Marché Artisans situé dans l’Hôtel Fairmont Le Reine Elisabeth.

Il est notamment célèbre pour avoir abrité le fameux “bed-in” pour la paix de John Lennon et Yoko Ono en 1969. En pleine guerre du Vietnam, ces derniers souhaitaient manifester en faveur de la paix et c’est à ce moment que Lennon a écrit “Give peace a chance”.

La suite 1742 a connu une rénovation en 2017, comme tout l’hôtel et celui-ci fêtait le cinquantième anniversaire de cet évènement en décorant entre autres le lobby avec la Rolls-royce du chanteur et en organisant des visites guidées de la chambre.

Le Marché Artisans se situe au niveau du grand hall de l’Hôtel et regroupe une épicerie fine avec des marques françaises ( Roy René, Christine Le Tennier, Maison Brémond, Dammann Frères, etc.) et canadiennes (Méchant Mix, Escuminac, Kittel, Andréa Jourdan, etc.). On peut y acheter des pâtisseries, des fleurs, de la viande ou du poisson, y choisir une sélection de fromages, tout comme le la vaisselle ou du linge de table. Il est également possible de déjeuner ou diner sur place.

Marché Artisans de l'Hôtel Fairmont Elisabeth à Montréal
Marché Artisans – 900 Boulevard René-Lévesque O, Montréal

Lors de mon précédent séjour, début avril, j’avais également testé d’autres adresses, notamment Patrice Pâtissier. J’avais raté quelques jours plus tôt la démonstration du Chef Patrice Demers à Omnivore, “faque” je me suis rattrapée en allant y déjeuner.

L’adresse se situe à proximité du Marché Atwater, tout comme Le Vin Papillon ou le restaurant Joe Beef, qui m’avaient été recommandés et que je n’ai malheureusement pas eu l’occasion de tester.

Je me suis laissée tenter par un pain brioché, oeuf mollet, labneh, carottes rôties et dukkah très moelleux et intéressant en termes de textures, puis par son dessert signature vert : pomme, pistaches, huile d’olive, coriandre et yaourt au chocolat blanc à se damner !

En tant que bretonne qui se respecte, j’ai également emporté deux kouign-ammann, un nature et un café, chocolat noisettes au feuilleté et saveurs impeccables. Une vraie bonne adresse pour se “sucrer le bec”.

Chez Patrice Pâtissier à Montréal
Patrice Pâtissier – 2360 Rue Notre-Dame Ouest, Montréal

Le Marché Atwater est moins spectaculaire et grand que le Marché Jean Talon mais il est très sympa. Je l’ai découvert en avril et j’y suis retournée deux fois.

J’ai fait un arrêt à la “La Fromagerie Atwater” et grâce à un ami qui y fait régulièrement ses courses, j’ai pu profiter d’une chouette dégustation, notamment de cheddars. J’ai également pu constater qu’il vaut mieux choisir des fromages locaux plutôt que des fromages importés de France (37 $ le reblochon, soit environ 25 € quand même…).

J’ai eu un petit coup de coeur pour la boutique Les Douceurs du Marché, une épicerie fine qui propose une très grande sélection de produits, y compris des alcools du Québec. J’ai craqué aussi chez Geneviève Grandbois et acheté des bonbons de chocolat.

Il y a des stands à l’extérieur du marché qui proposent toutes sortes de produits à l’érable. Nous avons raté notre chance d’acheter une tarte en fin de journée mais pour info, c’est l’endroit où j’ai acheté le sirop d’érable le moins cher : 6 € la canisse (conserve).

Épicerie fine Les Douceurs du Marché, marché Atwater à Montréal
Épicerie fine Les Douceurs du Marché, marché Atwater

Comme cette étape montréalaise sera la seule francophone de notre périple, j’ai choisi de vous proposer le petit guide du “Parler Québécois de Solange Te Parle”, qui est très drôle et juste, je trouve…

Elle ne parle pas de “pogner” mais je pense que ça aurait pu prendre toute une vidéo. Je vous invite à aller jeter un oeil sur l’article que j’avais écrit sur les expressions québécoises car il est toujours d’actualité et je vous souhaite bin du fun à watcher Solange ! 😉

Enfin, moi, ma valise neuve et mes collègues blogueuses sommes donc reparties à l’aventure, direction Toronto pour la deuxième étape de notre voyage… J’espère que le récit de ce périple montréalais vous aura donné envie de découvrir la ville !

Avion Air Transat

Je vous laisse quand même avec quelques clichés supplémentaires pris à Montréal 😊 :

Place des Arts à Montréal
Montréal sous la neige
Art street Montréal
Street Art : Leonard Cohen sur Crescent Street
Street Art : Murale Leonard Cohen sur Crescent Street
Le dôme géodésique de Buckminster Fuller

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